jeudi 18 avril 2013

Grand rassemblement devant la Raffinerie de Petit-Couronne le 19 avril 2013 #Petroplus




Voilà maintenant deux jours que les salariés de la raffinerie de Petit Couronne vivent avec la triste nouvelle que tout le monde connait. 

Cela fait 18 mois que nous nous battons c'est pourquoi nous organisons un grand rassemblement devant la raffinerie demain à partir de 12h40 ce rassemblement doit vraiment être représentatif de ces 18 derniers mois. 

L'intersyndicale et les salariés comptent sur vous.


dimanche 14 avril 2013

RDV devant le tribunal de commerce de Rouen le 16 avril 2013 pour soutenir les #Petroplus



Mardi 16 avril 2013 à partir de 9h30 aura lieu l'audience de la dernière chance au tribunal de commerce de Rouen. 

Les 470 salariés de la raffinerie de petit couronne comptent sur une mobilisation exceptionnelle. 

Un barbecue sera organisé. 

On compte sur vous !


Petroplus : #TonLibre épisode 2

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Jeudi 14 février 2013, ils étaient à nouveau dans le studio de Radio HDR, accompagnés de Fabrice Denoyelle pour faire le point sur la situation de la raffinerie de Petit-Couronne et de ses salariés.
Pour écouter c'est ici : TonLibre 140213

samedi 9 février 2013

Petroplus : Yvon Scornet croit encore à la reprise de la raffinerie


Invité en direct du journal télévisé 19|20 de France 3 Haute-Normandie du mercredi 6 février, Yvon Scornet, a commenté l’annonce de non recevabilité des dossiers de reprises de Pétroplus. 

Pour le porte parole de l’intersyndicale des salariés, "les dossiers déposés hier étaient solides, il fallait  juste encore un peu de temps"pour les finaliser mais le tribunal a refusé restant sur la date du 5 février. 

Pour Yvon Scornet la seule date butoir  "c’est le 16 avril, et il n’y aura pas d’après 16 avril". Les premiers licenciements peuvent arriver à la mi-mars et "il faut arrêter cette tuerie, cette boucherie…"


Selon lui, ce n’est pas possible que tout  s’écroule sur 5 dossiers car  "il y a encore des dossiers solides à étudier, et même peut être d’autres à venir".



Plus d'informations ICI


jeudi 7 février 2013

Continuer jusqu’à la victoire #Petroplus


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Lundi 4 février, il y avait un doute sur des offres de reprise mais la volonté était là. L’Etat réaffirmait son engagement pour une participation financière minoritaire via le FSI. Guillaume Bachelay, député de la circonscription, insistait devant les salariés en déclarant que « minoritaire, ça allait jusqu’à 49,99 % ».
 
Et mardi soir, une première manche était gagnée : il y avait 5 offres dont 2 déclarées sérieuses par Bercy !
 
Nouveau coup de théâtre avec le refus des administrateurs de demander une audience au tribunal de commerce.
Raison principale : des administrateurs qui appliquent la loi au pied de la lettre, parce qu’il manque des documents au dossier … Pour eux, une demande d’audience ne peut avoir lieu que si un dossier est complet.
 
Désormais, les candidats repreneurs peuvent déposer un dossier directement au greffe du Tribunal et demander une audience de cession.
C’est désormais l’enjeu ! Coordonner, faire accélérer tout le monde pour déboucher sur le projet industriel le plus simple à compléter et le plus solide pour l’avenir.
 
C’est une nouvelle étape et il faut continuer le combat vers la victoire.
 
Debout. Les Pétroplus le sont.

On a voulu les tuer trop de fois pour que cela les affecte.
Debouts ils sont, debout nous devons être avec eux. Avec la solidarité, avec l’unité entre syndicalistes, salariés, élus on peut, on doit réussir.
 
Des repreneurs sérieux, un financement public, c’est le schéma d’une nationalisation temporaire si c’est nécessaire. On n’en est pas là mais aucune hypothèse ne doit être écartée.





Petroplus : Arnaud Montebourg "le gouvernement soutient l'offre égyptienne"



Le gouvernement soutient l'offre de reprise "de bonne qualité" présentée par un groupe égyptien pour la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, en Seine-Maritime, et va l'aider à la parachever, a affirmé le 7 février 2013, le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg.

"Nous avons eu la chance d'accueillir une offre un peu surprise mais qui, pour nous, est de bonne qualité, d'un groupe égyptien qui a pignon sur rue, disposant de liquidités et de pétrole", a déclaré le ministre sur la chaîne Public Sénat, ajoutant peu après que "le gouvernement a décidé de s'engager derrière" cette offre.





Le coup de gueule de Nicolas Vincent #Petroplus



« Taper sur le gouvernement, c'est se tromper de cible », déclare Nicolas Vincent, numéro deux de l'Intersyndicale de la raffinerie Petroplus. Il appelle à l'apaisement général.


Sur son compte Twitter, Nicolas Vincent, numéro deux de l’Intersyndicale de la raffinerie Petroplus déclarait jeudi 7 février :




En ligne de mire, des propos associant le déclenchement du plan social à la raffinerie Petroplus, avec un manque de mobilisation de la part de l’État, qui n’en aurait pas fait assez pour aider les salariés de la raffinerie et qui aurait au contraire trop joué sur la communication, Arnaud Montebourg ayant annoncé mardi 5 février, jour de remise des offres, que deux dossiers étaient « sérieux et crédibles ». Pour certains salariés, dont les propos ont été relayés dans les médias, le gouvernement leur aurait donné de faux espoirs et se serait moqué d’eux.


3 rendez-vous à l’Élysée, 12 à Matignon, 10 à Bercy


Contacté par 76actu, Nicolas Vincent prône l’apaisement :

« C’est scandaleux de taper sur Arnaud Montebourg et le gouvernement. Si on y réfléchit, ce sont les administrateurs judiciaires qui ont pris la responsabilité de ne pas présenter les offres de reprise. Le gouvernement, lui, jugeait deux de ces offres sérieuses et crédibles mais une offre, ça se construit. Nous avons encore beaucoup de travail et le gouvernement va travailler avec les repreneurs potentiels jusqu’à la dernière minute de la dernière heure. On ne peut pas leur taper dessus parce qu’ils sont extrêmement mobilisés ».

Pour le représentant syndical, c’est justement la mobilisation et le volontarisme du gouvernement qui vont permettre la présentation d’une offre de reprise dans les délais impartis. « Ils sont à nos côtés depuis le début : nous avons obtenu trois rendez-vous à l’Élysée, 12 à Matignon et 10 à Bercy ».
Si le syndicaliste comprend l’énervement et la déception des 470 salariés, aujourd’hui menacés de licenciement, il souhaite l’apaisement : «Nous ne pouvons pas travailler dans un climat aussi sanguinaire, pour continuer à travailler, il ne faut absolument pas que ça parte dans tous les sens. »

En contact permanent avec le conseiller d’Arnaud Montebourg


Aujourd’hui, l’offre doit être finalisée et Nicolas Vincent assure qu’aucune des offres présentées aux administrateurs judiciaires le 5 février dernier ne sera négligée. « Ce serait irresponsable ! », dit-il. Concrètement, les représentants syndicaux de la raffinerie Petroplus sont aujourd’hui en contact permanent avec le conseiller spécial d’Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif. « Des réunions sont même prévues le vendredi soir et le week-end, tout le monde travaille d’arrache pied », explique Nicolas Vincent.


Il reste maintenant deux options pour la raffinerie : la reprise ou la fermeture. Les repreneurs ont jusqu’au 16 avril pour peaufiner leurs offres. Une date qui n’a pas été choisie au hasard. Il s’agit de la date butoir fixée depuis le placement en liquidation judiciaire de la raffinerie le 16 octobre 2012 ; celle à partir de laquelle l’entreprise sera « morte » juridiquement. Et parce qu’il est impossible de ne pas envisager la fermeture, les représentants syndicaux sont d’ores et déjà contraints de réfléchir à un PSE (plan de sauvegarde de l’emploi).

« Ce que nous voulons, c’est la reprise bien entendu, insiste Nicolas Vincent. Nous mettons tout en place pour qu’elle soit possible mais il est également de notre responsabilité de préparer ce PSE, afin que les 470 salariés soient servis de leur droit ». Autrement dit, qu’ils soient protégés au maximum en cas de fermeture : par un accompagnement, par des mesures de reclassement ou par des compensations financières notamment.

Nicolas Vincent et ses collègues vont donc devoir travailler sur les deux tableaux, ce jusqu’au 16 avril. « Ce sont des journées de 20 heures qui s’annoncent, comme ces derniers jours. Et de conclure :  en tant que représentant syndical, j’ai toujours confiance dans le gouvernement. »





source : http://www.76actu.fr

mardi 5 février 2013

L'attente après le dépôt des 5 offres de reprise #Petroplus


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Cinq candidats se sont manifestés ce 5 février 2013 pour reprendre la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne menacée de liquidation, dont un groupe égyptien qui n’avait pas auparavant manifesté son intérêt pour le site rouennais.
Selon Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif, deux de ces offres «paraissent sérieuses et financées».
Le représentant du groupe égyptien en France, Michel Billard de la Motte, a assuré à l’AFP avoir déposé «un plan de reprise complet de la raffinerie de Petit-Couronne», qui prévoit «la reprise de la totalité du personnel», sauf une soixantaine de salariés qui veulent prendre leur retraite.
La CGT a indiqué auparavant qu’au moins trois offres avaient été déposées, précisant qu’elles émanaient, outre Istithmaraat, du groupe NetOil basé à Dubaï et contrôlé par l’homme d’affaires libano-américain Roger Tamraz, et du groupe libyen Murzuk basé dans la ville du même nom dans le sud de la Libye.
 Interrogé sur Canal+ dans "Le Grand Journal", le porte-parole de l’intersyndicale, Yvon Scornet (CGT), a précisé que ces trois offres prévoyaient «en gros» la reprise de l’ensemble du personnel, il a mis en avant qu'«hier on voulait nous mettre à mort, aujourd’hui nous sommes contents, on va pouvoir travailler sur des dossiers qui vont permettre une cession et de ne pas être ce domino qui va entraîner encore d’autres dominos derrière».
Interrogé sur France 3 Haute Normandie, un autre représentant de la CGT, Nicolas Vincent, a rapporté que le gouvernement jugeait l’offre égyptienne «sérieuse» et était prêt à engager le Fonds stratégique d’investissement (FSI) dans la reprise de Petroplus.
Sans les offres présentées ce 5 février 2013, une liquidation du site paraissait inéluctable.
Le contenu des offres seront exposé aux 470 salariés demain (6/02/13), lors d’un comité d’entreprise à partir de 14H30, selon la CGT. 
A suivre.