lundi 17 décembre 2012

Les Petroplus appellent à boycotter Shell



Une délégation de l'intersyndicale de la raffinerie Petroplus à Petit-Couronne s'est rendu ce lundi matin (17/12/12) au siège du groupe Shell à Colombes dans les Hauts-de-Seine. L'intersyndicale, qui n'a pas été reçue par la direction du groupe pétrolier, appelle au boycott des produits Shell.

"Shell, le propriétaire historique de la raffinerie, se désengage socialement et environnementalement de ses responsabilités. La facture pour la dépollution du site sera de 500 millions d'euros à la charge de la collectivité et des contribuables, nous demandons donc à tous les citoyens de ne plus faire le plein d'essence, ni d'acheter d'huile de la marque Shell !" a confirmé Nicolas Vincent, membre de l'intersyndicale Petroplus (en photo ci-dessus).

Par ailleurs, devant le refus de la direction de Shell de recevoir leur délégation, les membres de l'intersyndicale menace de camper devant le siège du groupe pétrolier à compter du 28 décembre.


source : http://www.paris-normandie.fr

samedi 15 décembre 2012

Appel national des Petroplus




Petit Couronne le Vendredi 14 décembre 2012

COMMUNIQUE DE PRESSE
Appel national

L’intersyndicale de la raffinerie de Petit Couronne met en garde les contribuables Français d’un risque de fermeture du site de Petit Couronne, site qui a été exploité 80 ans par Shell.

Au regard de sa volonté démontrée  par son désengagement en 2008 d’abandonner ses responsabilités sociales et environnementales, Shell pourrait conduire les contribuables français à devoir supporter le coût de cette irresponsabilité.

En effet si la dépollution du site et les divers accompagnements sont à la charge de la collectivité cela coûtera 500 millions d’euros à l’ensemble des contribuables soit 14 € par chacun d’eux.

Réfléchissez bien avant d’acheter des produits Shell !!!

Nous salariés sommes responsables et nous ne voulons pas d’un deuxième Metaleurop.

De plus l’intersyndicale organisera une conférence de presse

Le Lundi 17 Décembre à 10h00
Devant le siège de Shell France
Avenue du général De Gaulle à Colombes.

Il est indispensable que Shell agisse en société responsable au regard de l’éthique.



Si nous devons mourir ça ne sera pas en silence !!!
Nous ne lâcherons rien !!!
Shell était, est et restera responsable

La reprise du site est et restera notre priorité

Pour l’Intersyndicale

Yvon SCORNET et Nicolas VINCENT


jeudi 13 décembre 2012

Shell est responsable et sera coupable !!! #Petroplus





Petit Couronne le Jeudi 13 décembre 2012


COMMUNIQUE DE PRESSE
Shell est responsable et sera coupable !!!



Aujourd’hui les procédures d’arrêt de la raffinerie de Petit Couronne sont en cours.
La situation dans laquelle nous sommes est liée à l’irresponsabilité de Shell.
Cela est inacceptable au regard de l’éthique souhaitée par cette multinationale.

Il est bon de rappeler que Shell a tué 10000 Familles en 2008.

C’est pourquoi lors de notre prochaine réunion a Matignon (qui était prévue demain mais repoussée au 19 décembre) nous demanderons aux pouvoirs publics la mise en application de la loi dite Petroplus et ce à l’encontre des stocks Shell présents sur le site.
Nous bloquons dès à présent ces stocks cela dans le but d’obtenir des garanties. Pour mener à bien ce blocage il nous faut une réalité juridique d’où la demande de mise en application de la loi dite Petroplus.
Nous laissons 15 jours à Shell pour répondre à nos exigences.
Nous souhaitons que Shell reprenne les négociations autour du devenir social et environnemental de notre raffinerie et de ses salariés.

Il est hors de questions que Shell société multimilliardaire, ayant exploité le site pendant 80 années, fasse payer son incompétence et son irresponsabilité aux contribuables français.
Il faut savoir que si la raffinerie ferme la dépollution du site qui est de l’ordre de 170 à 250 millions d’euros sera à la charge des pouvoirs publics donc à notre charge à tous.
Shell c’est 6.4 milliards de $ de profits au 3ème trimestre 2012.



Si nous devons mourir ça ne sera pas en silence !!!
Nous ne lâcherons rien !!!
Shell est responsable et donc coupable
La reprise du site est et restera notre priorité


Pour l’Intersyndicale

Yvon SCORNET et Nicolas VINCENT


mercredi 5 décembre 2012

Hommage à Robin Barnay




Robin nous a quitté lundi
S’il nous a quitté le jour de ses 47 ans, ce n’est pas en voulant arrêter le combat.
Même avant ce conflit, il a été de toutes nos luttes, syndiqué CGT depuis son embauche, élu DP depuis des années, il ponctuait toutes se entrées par un tonitruant « Force et Honneur »
Nous nous rappelons les nuits devant Rubis pendant le confit des retraites, les déplacements en bus lors d’actions mémorables dont le dernier lors de la négociation de branche le 28 novembre et la grande rigolade que nous avons eu tous ensemble quand les motards nous ouvraient la route, surtout pour toi qui n’a jamais pu les voir.
Comment as-tu pu disparaître comme cela, toi qui étais plein de vie, à la limité hyperactif, toi qui ne passais jamais inaperçu, qui ne laissais personne indifférent (on t’aimait ou on te détestait), toujours prêt à rendre service à un camarade et investi dans tes mandats syndicaux (aux DP comme au bureau de l’UFICT de la Fédé chimie)
Ta disparition, aussi inattendue qu’injuste, laisse un grand vide en chacun de nous.
Tes coups de gueule mémorables, ta générosité exemplaire et tes « Robineries » formidables te rendaient attachant
Oh, toi, mon ami, mon camarade, ton souhait le plus cher était de voir sauver cette raffinerie. Nous nous battrons aussi pour que ton souhait soit enfin exhaussé

Tu nous manques terriblement.
Tu seras toujours de nos luttes et dans nos cœurs.
Nous allons proposer que la salle de réunion du C.E. porte désormais ton nom.

Alors, pour toi Robin, un grand « FORCE ET HONNEUR »



Petroplus : Shell a tout à perdre !


Shell


Article d'Olivier Mouret, Adjoint au Maire de Rouen


L'épuisant feuilleton Petroplus se poursuivra donc jusqu'à vendredi avec le délibéré du tribunal de commerce de Rouen. Si le dossier peut paraître confus ou obscur pour beaucoup, il pourrait pourtant s'éclaircir rapidement à la condition que Shell, propriétaire historique du site fasse preuve de bon vouloir afin de permettre une cession dans de bonnes conditions au groupe NetOil qui demeure à ce jour le meilleur candidat à la reprise.


Loin des hypothétiques libyens ou des "indésirables" iraniens, la proposition de reprise ferme déposé par NetOil-BP-Hyundai repose sur une cession de la raffinerie en activité, cependant l'annonce recent du groupe Shell de ne pas prolonger le contrat de processing au delà du 15 décembre, entraînerait un nouvel arrêt qui serait funeste pour le site. Le coup d'un arrêt étant d'environ 40 millions d'euros, personne ne pourrait supporter cette charge supplémentaire et inutile, uniquement lié a la décision de Shell.


Shell a prardoxalement beaucoup à perdre dans cette affaire. Au delà d'une image de marque en chute libre dans notre pays, fruit d'une rigidité absolue dans la conduite de l'entreprise, balayant les institutions quelque soit petites (mairie de Rouen et le terrain de la rue Desseaux) ou grandes (État et les promesses non tenues), la société a cependant des intérêts non négligeables à Petit-Couronne car, certains des produits pétroliers fabriqués sur le site sont non importables et, ils alimentent d'autres entités liées à Shell dans tout le nord du pays. Sans parler bien sûr des contrats d'exploitation pétroliers dans notre pays (Guyane) qui pourraient être remis en cause en cas d'achoppement du dossier Petroplus.

           Automne-2012-198.jpg



Comme l'ont rappelé Yvon Scornet, toujours impeccable dans son analyse lucide de la situation: "Si Shell se démet, je ne réponds plus de rien", et Guillaume Bachelay, formidable VRP du site: " il est indispensable que Shell prolonge de plusieurs semaines le contrat de processing .... Avec les salariés et leurs représentants, je demande une nouvelle fois aux pouvoirs publics d’obtenir de Shell qu'il renonce à sa décision de mettre fin au contrat de processing à la mi-décembre et qu'il le prolonge suffisamment pour que les repreneurs déclarés ou qui se déclareraient consolident leurs offres." la balle est désormais dans le camp de la Major pétrolière et de son représentant français Patrick Roméo.


Tout recul, tout obstacle supplémentaire, toute condition nouvelle serait vécu comme une provocation par des salariés à bout, comme l'illustre malheureusement le décès subi de l'un d'entre eux lundi dernier. 

                                                                                         à Robin Barnay 

mardi 4 décembre 2012

Petroplus : Le bras de fer continue avec Shell





Le tribunal de commerce de Rouen a mis aujourd'hui (4 décembre 2012) en délibéré à vendredi (7 décembre 2012) sa décision relative à la prolongation de la poursuite de l'activité de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne en liquidation judiciaire.
Shell ne veut pas son contrat avec la raffinerie au-delà de la mi-décembre, ce qui devrait compliquer encore la recherche d'un repreneur du site, a déclaré l'administrateur judiciaire.


Faute d'approvisionnement en brut après le 15 décembre 2012, la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne devra cesser son exploitation dès le 16 décembre.

Ce contrat avait été conclu mi-juin avec Shell pour une durée maximale de 6 mois, afin de permettre à la raffinerie (fermée depuis le dépôt de bilan de sa maison-mère suisse, en janvier) de redémarrer, et de susciter ainsi des offres de reprise.

Or, si elle n'est plus approvisionnée en pétrole, la raffinerie devra cesser son exploitation dès le 16 décembre. Ce qui risque, craignent les salariés, de décourager les acquéreurs potentiels.

"Si la raffinerie est à nouveau arrêtée, les repreneurs devront supporter le coût de son redémarrage, soit au moins 20 millions d'euros", avance Yvon Scornet, porte-parole de l'intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC.


Pour Yvon Scornet "Le gouvernement doit faire pression sur Shell pour qu'il prolonge son contrat en menaçant de lui retirer le droit d'exploiter le pétrole au large de la Guyane".


Le bras de fer continue.





Petroplus : le tribunal en faveur de la poursuite d'activité

© zigazou76 - Flickr - C.C



Le tribunal de commerce de Rouen a mis sa décision en délibéré jusqu'au 7 décembre, mais se prononce en faveur de la poursuite de l'activité de la raffinerie liquidée jusqu'au 16 janvier 2013.
Une audience de plus dans le long parcours judiciaire qui rythme le quotidien de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, en Seine-Maritime, ce 4 décembre.
Réunis afin de permettre aux repreneurs éventuels d'amener toutes les garanties à leurs candidatures, les administrateurs judiciaires du tribunal de commerce de Rouen ont décidé de mettre en délibéré leur décision jusqu'au 7 décembre concernant la prolongation de l'activité, nous apprend l'AFP.
Pour autant, ils ont recommandé une prolongation jusqu'au 16 janvier de la poursuite de l'activité qui expire le 16 décembre. Une décision rendue difficile par l'arrêt du contrat de Shell, l'exploitant temporaire, avec la raffinerie au-delà de la mi-décembre. "Un représentant de Shell a fait savoir qu'il arrêtait le contrat le 15 décembre", a ainsi confirmé une porte-parole de l'administrateur judiciaire à Reuters.
"Cela ne nous satisfait pas : nous demandons que le tribunal fixe le plus rapidement possible une date pour une audience permettant une cession à NetOil dont le dossier est le plus avancé", a regretté Yvon Scornet, porte parole de l'intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC auprès de l'AFP.
"Il est impératif que Shell facilite la transition avec le nouveau propriétaire. Cela sera une manière de prendre ses responsabilités d’ancien propriétaire et exploitant du site pendant 80 ans (...) Shell doit faciliter la reprise du site par une prolongation du contrat de processing actuel le temps que le repreneur puisse alimenter la raffinerie avec ses propres cargaisons. Soit un délai maximal de six semaines à compter de la cession effective", a détaillé Yvon Scornet dans un communiqué.
Seule véritable offre de reprise en lice, la candidature de NetOil a été étudiée par le tribunal. Quatre autres sociétés ayant manifesté leur intérêt pour une reprise éventuelle de la raffinerie ont également pu s'exprimer et présenter leur dossier : l'irakien Jabs Gulf Energy, l'iranien Tadbir Energy Development Group, ainsi que les suisses Activapro AG et Terrae International.
Selon l'AFP, deux autres candidats potentiels, le fonds d'Etat libyen qui a envoyé le 3 décembre une équipe visiter la raffinerie, et le hong-kongais Alafandi Petroleum Groupe (APG) n'ont pas dépêché de représentants auprès du tribunal.

Petroplus : nouvelle audience vendredi 7 décembre 2012

Dans un communiqué rendu public en fin de journée, mardi 4 décembre 2012, la direction de Petroplus annonce que : "les administrateurs judiciaires et la direction de la société PRPC (Petroplus Raffinage Petit-Couronne), en liquidation judiciaire avec poursuite de l’activité jusqu'au 16 décembre, indiquent qu'ils ont sollicité du tribunal, lors de l'audience tenue ce mardi, une poursuite d'activité tout d'abord jusqu'au 16 janvier 2013, dans le but de la mise en sécurité du site, faute d'approvisionnement en brut au-delà du 15 décembre."
Cette audience du 4 décembre avait en outre pour objet de faire un point d’étape sur l'évolution des dossiers et lettres d’intention déposées le 5 novembre. Le tribunal, qui avait convoqué à l'audience les six sociétés candidates ayant déposé des lettres d'intention et la société NETOIL, qui avait déposé une offre, a entendu les représentants des cinq sociétés présentes : NETOIL, TADBIR ENERGY DEVELOPMENT GROUP, JABS GULF ENERGY Ltd, TERRAE INTERNATIONAL SA et ACTIVA PRO AG.
"A la vue des avancées obtenues par NETOIL, le représentant des salariés et son conseil ont sollicité la fixation d’une audience d’examen de plan de cession à bref délai", ajoute la direction de Petroplus.
Le tribunal de commerce de Rouen a décidé de mettre sa décision en délibéré au vendredi 7 décembre 2012.

Guillaume Bachelay au côté des Petroplus



Article de Guillaume Bachelay, député de seine-maritime



Ce matin, comme à chaque audience, j’étais aux côtés des salariés au pied du Tribunal de Commerce de Rouen. Environ 200 personnes – salariés, élus locaux, habitants de Petit-Couronne et Grand-Couronne notamment – étaient présentes.
Après trois heures d’audience, la décision du tribunal a été mise en délibéré. Lors des prises de parole, j’ai souhaité partager un triple message :

  • Le Gouvernement a accordé l’ensemble des autorisations nécessaires à une reprise industrielle. C’est le résultat de la mobilisation totale des pouvoirs publics au cours des dernières semaines et des derniers jours  (en particulier grâce aux deux réunions organisées la semaine dernière à Matignon, de trois et quatre heures, auxquelles j’ai participé avec l’intersyndicale et Dominique Randon, maire de Petit-Couronne).
  • Dès lors que les contraintes administratives à une reprise ont été levées, il appartient aux possibles repreneurs de faire la preuve de leur crédibilité. Ils doivent apporter au Tribunal les garanties de leur capacité réelle à approvisionner en brut la raffinerie, à financer les investissements pour assurer les travaux légaux et développer l’activité sur le site, ainsi que pour pérenniser les emplois. A ce jour, il est clair que des efforts restent à faire et des certitudes à apporter.
  • Enfin et surtout à ce stade, il est indispensable que Shell prolonge de plusieurs semaines le contrat de processing qui permet actuellement à la raffinerie de fonctionner. Cette multinationale a été le propriétaire historique du site jusqu’au printemps 2008 et l’a cédé alors sans s’assurer que son successeur, Pétroplus, serait capable de remplir ses responsabilités dans la durée. Avec les salariés et leurs représentants, je demande une nouvelle fois aux pouvoirs publics d’obtenir de Shell qu’il renonce à sa décision de mettre fin au contrat de processing à la mi-décembre et qu’il le prolonge suffisamment pour que les repreneurs déclarés ou qui se déclareraient consolident leurs offres.

En ce mardi 4 décembre, je veux rendre hommage à la mobilisation des salariés et j’ai une pensée toute particulière pour Robin Barnay qui nous a quittés hier. Comme chacun, je pense à lui, à sa famille et à ses proches.


dimanche 2 décembre 2012

Rassemblement de soutien aux Petroplus devant le tribunal de commerce de Rouen le 4 décembre à partir de 10h

Les salariés et l'intersyndicale de la raffinerie de Petit Couronne vous invitent à participer au rassemblement qui sera organisé devant le tribunal de commerce de Rouen le 4 décembre à partir de 10h.

Il est important que nous soyons le plus nombreux possible afin de faire entendre aux juges nos revendications de vie pour la raffinerie donc de CESSION ! 

Les élus doivent être également présents afin de démontrer leur attachement à la raffinerie de Petit Couronne et de l'industrie en générale. Ils sont invités à revêtir leur écharpe tricolore.

Tous ensemble tous au tribunal sauvons la raffinerie !merci de faire passer l'information un maximum autour de vous ! 

Pour l'intersyndicale.

Nicolas Vincent  

Concert de soutien aux salariés de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (vidéo)



Les groupes Zikatatane et Tournée générale sont venus à la maison de l'université de Mont Saint-Aignan le 1er décembre 2012, apporter, lors d'un concert convivial organisé par Grégory Basset, employé de l'usine de Petit-Couronne, leur soutien aux salariés de la raffinerie de Petit-Couronne.

Un très grand merci à eux et aux nombreux spectateurs présents !



vendredi 30 novembre 2012

"Debout !", un livre pour raconter un "combat" encore inachevé #Petroplus




Dédié aux figures de l’intersyndicale de la raffinerie Petroplus le livre témoignage de Dominique Sentis “Debout !“ retrace au jour le jour le combat titanesque des ouvriers du site pour sauver leur entreprise « condamnée à mort il y a un an par la Famille du Monopoly international». Le récit pamphlétaire de ce poète raffineur est sensible et authentique. « Ecrit à chaud et dans le ressenti » “Debout“ est pétri d’humour, de colère et d’humanité. Ce livre c’est un an entier de peur et d’espoir confondus, d’euphorie et de découragements. C’est aussi un livre qui se veut prophétique à l’heure où la fin n’est pas écrite. L’auteur au « cervelet érectile » aime les histoires qui se terminent bien… 
“Debout ! Au cœur de la lutte des Petroplus“, préface de Jean-Luc Mélenchon : Editions Cogito 430 pages 19€. http://www.editionscogito.fr/wa_0.html



source : http://www.filfax.com

Petroplus : il n’y aura pas de grève de la faim


Les responsables syndicaux de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne se sont montrés quelque peu rassurés vendredi (30/11/12) sur l'avenir du site, après une réunion à Matignon, à laquelle ont participé des représentants de NetOil, candidat à la reprise.

"Ça a bien avancé", a indiqué à l'AFP Yvon Scornet, porte-parole de l'intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC, après avoir été longuement reçu par des membres du cabinet du Premier ministre Jean-Marc Ayrault.

Il n'y aura donc pas de grève de la faim comme cela avait été envisagé.


source : http://www.76actu.fr

Petroplus : l'intersyndicale un peu rassurée après une réunion à Matignon



Article publié sur http://www.lepoint.fr



Les responsables syndicaux de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, près de Rouen, se sont montrés quelque peu rassurés vendredi sur l'avenir du site, après une réunion à Matignon, à laquelle ont participé des représentants de NetOil, candidat à la reprise.



"Cela a bien avancé", a déclaré à l'AFP Yvon Scornet, porte-parole de l'intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC, après avoir été longuement reçu par des membres du cabinet du Premier ministre Jean-Marc Ayrault.

Selon le syndicaliste, l'équipe NetOil était présente pendant une partie de la réunion pour "qu'ils puissent répondre à certaines questions du gouvernement".

M. Scornet a expliqué qu'une audience "non décisionnelle" était prévue mardi au tribunal de commerce de Rouen pour faire le point sur la poursuite d'activité du site au-delà de la mi-décembre, date à laquelle la production doit s'arrêter.

"D'abord, ils vont vouloir voir tous les repreneurs potentiels", faire un "état des lieux", a-t-il ajouté, précisant que NetOil était pour l'heure "le seul" candidat.

"Ce que l'on souhaite, c'est que ça permette au tribunal de demander une audience en urgence pour une décision de cession à NetOil", a indiqué M. Scornet, jugeant le dossier du pétrolier "aussi cohérent qu'il puisse l'être", avec notamment un partenariat avec le groupe sud-coréen Hyundai.

Selon le porte-parole de l'intersyndicale, ce projet prévoit un maintien des emplois à Petit-Couronne, où travaillent actuellement 470 salariés.

Avant la rencontre, les responsables de l'intersyndicale avaient dit envisager une grève de la faim s'il n'y avait pas d'avancée. Ils ont renoncé à ce projet après le rendez-vous à Matignon.

La raffinerie normande avait déposé son bilan le 24 janvier à la suite de la faillite de sa maison mère suisse. Le tribunal de commerce a prononcé sa liquidation le 16 octobre, tout en autorisant la poursuite de l'activité jusqu'au 16 décembre et en laissant ouverte la possibilité d'une cession à un repreneur.

Le 13 novembre, le tribunal a repoussé au 5 février la date limite de dépôt des offres de reprise.

jeudi 29 novembre 2012

L'intersyndicale de Petroplus annonce une grève de la faim à l'issue de la prochaine réunion à Matignon en cas de non-avancée




Les ouvriers se battront jusqu'au bout pour la raffinerie Petroplus de Petit Couronne. Yvon Scornet, représentant de l'intersyndicale, a confirmé à 76actu qu'une grève de la faim était prévue.

« On a prévenu le gouvernement dans le dernier communiqué que nous avons diffusé. Soit on avance au pas de course, soit cela ne va pas le faire. Cela fait un an que l’on se bat. Nous sommes déjà trois à vouloir entamer une grève de la faim, si rien n’est écrit et précisé à l’issue de la réunion de demain (ndlr : vendredi 30 novembre) à 10h30 à Matignon », annonce Yvon Scornet, représentant des salariés de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne .

Le dossier libyen ? L’intersyndicale « n’y croit pas »

Les trois collègues ont déjà acheté les tentes qui seront installées devant la raffinerie de la banlieue de Rouen dès vendredi soir, si rien ne bouge du côté du gouvernement. Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, a pourtant annoncé avoir reçu l’intérêt d’un fonds libyen, la Libyan Investment Authority.
Les services du Premier ministre français auraient également confirmé la signature « d’un engagement de confidentialité avec des représentants libyens, après des déclarations contradictoires de membres du gouvernement sur l’issue des discussions » (voir ICI).
Yvon Scornet n’y croit pas : « Nous, intersyndicale, n’avons aucun contact avec les Libyens. Le gouvernement est mieux renseigné que nous sur ce sujet. Nous avons aucune preuve de l’intérêt de la Libye. Le problème, c’est que l’on nous demande d’attendre le mois de février mais nous n’avons pas la temps ! Le 4 décembre va être décisif ! Certains repreneurs nous ont déjà été présentés comme le père Noël et puis ils se sont retirés. D’autres pays sont aussi sur le dossier, comme l’Iran, l’Irak ou la Suisse. On sera peut-être étonnés du dossier libyen, mais sincèrement, je n’y crois pas… »
Plusieurs échéances décisives attendent les ouvriers de l’usine de raffinerie Petroplus. Ce jeudi 29 novembre, une assemblée générale est prévue pour informer le personnel des actions à venir. Jeudi soir, l’intersyndicale s'est rendu à Oissel, pour une réunion publique et un débat. Vendredi 30 novembre, une réunion à Matignon est programmée avec les représentants gouvernementaux à 10h30. Si la situation reste la même, la grève de la faim aura bien lieu.
« Il n’est pas question que le 4 décembre soit un deuxième 16 octobre », termine Yvon Scornet, bien décidé à maintenir la lutte.


Déclaration de Nicolas Vincent, Syndicaliste CGT sur Facebook :

"Pourquoi les membres de l'intersyndicale de la raffinerie de Petit-Couronne ont décidé, en cas de non-avancée, de faire la grève de la faim à la sortie de leur réunion à Matignon ? 
Tout d'abord il est de notre ressort, nous représentant du personnel , de porter haut et fort le pourquoi vous nous avez élu en octobre 2009. Je pense sincèrement que le souhait de chacun de par ce vote était un maintie
n de nos conditions de travail, un maintien de nos acquis et bien sur le maintien de notre emploi.


Les membres de l'intersyndicale ont toujours été force de propositions quelques soit la situation rencontrée. Face à une situation exceptionnelle il est d'usage d'employer les moyens exceptionnels !!! 


Le gouvernement doit trouver une solution.c'est pourquoi les membres de l'intersyndicale, élus des salariés prendront leur responsabilité d'élu et représentant des salariés et entameront une grève de la faim si aucune avancée concrète n'est faites demain lors de la réunion à Matignon. 


Les tentes seront plantées devant la raffinerie nous sommes en train de mettre en place toutes les démarches pour cette grève de la faim (assistance médicale, tentes, couchages....). 


Nous souhaitons sincèrement ne pas aller jusque là la balle n'est plus dans notre camp ! "




source : http://www.76actu.fr/

mercredi 28 novembre 2012

Petroplus : une grève de la faim envisagée "jusqu’au sauvetage du site et de ses emplois"




La réunion du mardi 27 novembre à Matignon, n'ayant rien donné de concret, une nouvelle est prévue pour ce vendredi 30 novembre.




Selon Yvon Scornet, représentant des salariés de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, "beaucoup de questions sont restées sans réponse" lors de la réunion organisée à Matignon, mardi 27 novembre.
Une seconde a donc été programmée ce vendredi 30 novembre. Les salariés souhaitent que le Président de la République, ainsi que le Premier ministre et les ministres concernés par cette affaire, soient présents. "Si à l'issue de cette réunion, il n'y a aucune avancée jugée concrète par les salariés de la raffinerie de Petit-Couronne, des actions seront mises en place", a indiqué Yvon Scornet. Certains représentants du personnel se disent prêts à entamer une grève de la faim, "jusqu’au sauvetage du site et de ses emplois".

La Libye toujours en lice pour la Raffinerie de Petit-Couronne #Petroplus



Selon le cabinet d'Arnaud Montebourg, le fond souverain libyen aurait signé mardi (27/11/12) une lettre de confidentialité pour accéder aux données économiques et financières de Petroplus. Le même fonds avait démenti lundi être intéressé par la raffinerie en faillite.


La Libyan investment authority (LIA) a signé une lettre de confidentialité avec Petroplus concernant la raffinerie de Petit-Couronne (Seine-Maritime), alors qu'il avait démenti lundi s'intéresser à cette entreprise, a indiqué à l'AFP le ministère du Redressement productif. "Le fonds libyen a signé un accord de confidentialité avec Petroplus", a-t-on simplement déclaré, sans autre précision.

Selon l'Intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC, cette lettre a été signée mardi matin avec les administrateurs judiciaires de la raffinerie en liquidation depuis le 16 octobre. "Cela veut simplement dire que les Libyens ont accès, comme une quarantaine d'autres sociétés avant eux, aux données industrielles et économiques de l'entreprise", a précisé Yvon Scornet, son porte-parole.Ce syndicaliste a cependant ajouté ne pas croire en cette solution. "Ils ne sont pas vraiment intéressés et cela va retarder de deux ou trois mois l'issue du dossier alors que nous ne pouvons plus attendre", a-t-il assuré.
 
"Obliger Shell à reprendre Petroplus ou la nationaliser"
Au cours d'une réunion à Matignon avec les parties prenantes et des représentants de plusieurs ministères, l'intersyndicale a plaidé mardi soir pour une cession à un repreneur début décembre. Si une telle issue n'était pas possible, elle demande au gouvernement d'obliger Shell, l'ancien propriétaire, à reprendre la raffinerie ou de la nationaliser.

Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, avait annoncé début novembre avoir reçu une lettre du fonds libyen, qui entendait selon lui "examiner le dossier". Il s'était même rendu en Libye pour tenter de convaincre la LIA d'investir dans l'Hexagone, aux côtés de son homologue français, le Fonds stratégique d'investissement (FSI), dans une société "publique" qui aurait repris la raffinerie.La LIA a toutefois démenti lundi toute intention d'investir dans cette raffinerie de 470 salariés. "Les informations rapportées à ce propos ne sont pas justes et les médias n'ont pas pris la peine de les vérifier", a affirmé ce fonds dans un communiqué.
Un partenariat avec la Libye : "une très bonne idée" pour Laurent Fabius
De son côté, le ministre des affaires étrangères Laurent Fabius avait regretté mercredi matin --avant l'annonce de la signature de la lettre de confidentialité-- le retrait libyen. "C'est très dommage parce que l'idée qu'un pays comme la Libye qui produit beaucoup de pétrole puisse entrer dans un partenariat avec une raffinerie en France, c'est une très bonne idée mais ça ne s'est pas concrétisé", avait-il déclaré sur France Inter.
La raffinerie normande a déposé son bilan le 24 janvier à la suite de la faillite de sa maison mère suisse. Le 13 novembre, le tribunal de commerce de Rouen a repoussé au 5 février la date limite de dépôt des offres de reprise, qui était fixée initialement au 5 novembre.

A cette date, une seule offre avait été déposée: celle du groupe NetOil, basé à Dubaï, mais elle avait été jugée "incomplète". Six autres candidats potentiels s'étaient simplement déclarés intéressés: la LIA, Alafandi Petroleum Groupe (APG), basé à Hong Kong, l'Irakien Jabs Gulf Energy Ltd, l'Iranien Tadbir Energy Development Group, ainsi que les Suisses Activapro AG et Terrae International.
 

mardi 27 novembre 2012

COMMUNIQUE DE PRESSE : Soutenu, lâché, l’heure de vérité ?!? #Petroplus




Face à l’annonce du fond souverain Libyen, les membres de l’intersyndicale souhaitent réagir.

Tout d’abord ce retrait ne nous surprend pas , il faut savoir qu’il y a encore quelques jours la Libye n’avait pas de gouvernement. Alors comment s’intéresser à des investissements hors de ses frontière quand le pays est en pleine reconstruction?

Cependant cette annonce, soutenue par le ministre du redressement productif a créé le trouble au sein des salariés de Petit Couronne car pour beaucoup d’entre eux cette solution soutenue par le gouvernement mettait fin à plus d’un an de stress et d’angoisse.

Aujourd’hui le gouvernement doit prendre toutes ses responsabilités.

Il est impératif qu’une solution soit trouvée à l’issue de la réunion qui doit se dérouler ce soir à 18h30 à Matignon.

Le gouvernement a plusieurs solutions.

La première est de soutenir « bec et ongles » l’offre déposée et les lettres d’intentions. Pour cela le gouvernement doit mettre en place toutes les facilités administratives et financières afin de rendre possible une cession dans les plus brefs délais.

Pour information Netoil a demandé le concours du FSI dans la constitution de son offre.

La seconde est de faire prendre ses responsabilités à Shell.

On ne peut pas exploiter les puits de forage en Guyane et se désengager du raffinage car si tel était le cas cela voudrait dire que le gouvernement acquiesce le désengagement de Shell en 2008 laissant sur le carreau 10000 personnes.

De ce fait, cette attribution pourrait être considérée comme une prime à la casse sociale et industrielle.
La troisième solution : la nationalisation.

Cela ne coutera pas grand-chose à la France puisque la raffinerie est en liquidation judiciaire.

De plus cela permettra une maitrise des couts. En effet exploitant l’aval par le biais des puits Guyanais cela pourra être à moyen terme un élément non négligeable pour le consommateur.

L’intersyndicale organisera une conférence de presse à l’issue de son rdv à Matignon, qui pour le moment est prévu à 18h30 au 58 rue de varennes.

Si nous devons mourir ça ne sera pas en silence !!!

La reprise du site est et restera notre priorité

Pour l’Intersyndicale

Yvon SCORNET et Nicolas VINCENT

lundi 26 novembre 2012

Lecture Publique du livre "Debout ! Au coeur de la lutte des Petroplus" le 29 novembre à Oissel




Jean-Claude Bourbault lira "Debout ! Au coeur de la lutte des Petroplus" le 29 novembre à 18h00 au Palais des Congrès de Oissel.



La Raffinerie de Petit Couronne et les 2500 emplois directs ou indirects jouent leur avenir le 4 Décembre


A ce jour, plusieurs dossiers ou lettres d’intérêts existent, des visites, des rencontres se poursuivent sur le site et auprès des ministères pour compléter les dossiers. IMG 1713Le gouvernement a annoncé le 8 novembre une nouvelle piste avec un fonds souverain Lybien, ajoutant même que le Fonds de soutien à l’investissement pourrait participer au montage. Cette annonce reporte au 5 Février  l’examen par la chambre de commerce, ce qui signifie un nouvel arrêt de la raffinerie à la mi-décembre 2012.  Hors aujourd'hui ce fonds de soutien vient d'indiquer qu'il n'envisage pas d'investir sur le site de Petit Couronne.
Pour l’intersyndicale attendre le 5 février, conduit au risque majeur d’un arrêt définitif et n’est pas acceptable, d’autant qu’il y a possibilité pour eux de faire une cession dés le 4 décembre à un des repreneurs qui aura déposé ou complété son dossier.
Une grande manifestation de soutien doit donc s’organiser le 4 décembre à partir de 10H devant le tribunal de commerce,IMG 1817 avec comme slogan « la cession tout de suite » Venez nombreux, prés de 2000 personnes doivent être là selon les syndicats.






samedi 24 novembre 2012

Petroplus intime

Dominique Sentis - entouré de l'éditeur Frédéric Seaux (à gauche) et d'Yvon Scornet, porte-parole de l'intersyndicale Petroplus - dévoile son regard sur une année de lutte dans « Debout ! » (ph. Jean-Marie Thuillier)


Dominique Sentis, salarié à la raffinerie Petroplus, a consigné une année de lutte salariale dans ses carnets. Il en a fait un livre original où le réalisme le dispute à l'humour.


Dominique Sentis connaît bien « Mémé ». Trente et un ans qu'il bosse à la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne. Des histoires, il pourrait sûrement en raconter des dizaines. Surtout que son père et son grand-père sont passés par le raffinage couronnais avant lui. Mais plus qu'un passé révolu, c'est un épisode contemporain que l'ouvrier relate dans son livre Debout ! tout juste sorti. L'année qui vient de s'écouler, celle qui a conduit la raffinerie et ses 550 salariés au bord du gouffre.
Une année noire que Dominique Sentis aborde sans fard mais avec beaucoup d'humour. « Un mélange de Frédéric Dard, de Raymond Devos et de Michel Audiard », s'enthousiasme son éditeur Frédéric Seaux, installé à Oissel. Et c'est vrai qu'avec ses calembours mouillés d'acide, Dominique Sentis apporte de l'air là où d'autres auraient vite sombré dans le pathos. « Acteur et narrateur, c'est compliqué. Cette année a été faite de coups. Des coups de cœur, des coups de gueule, des coups reçus, des coups donnés… »
« L'histoire, toujours. Même si elle fait grincer des dents »
Lunettes rondes et voix grave, Dominique se rêvait journaliste avant d'entrer « à la Shell » comme on disait alors. Il a, en poche, un bac philo et vient de faire six mois de droit. « Puis, j'ai cédé à la facilité. La boîte payait bien », sourit-il. L'esthète du bon mot ne regrette rien. Etre ouvrier, il en est fier. Etre écrivain, c'est sa deuxième peau. « On naît écrivain et on est écrivain », déclame-t-il, avec quatre livres déjà publiés ces dernières années.
Relater l'histoire du combat pour Petroplus n'était pas prémédité. Ça s'est décidé le 16 octobre 2011 quand les galères ont explosé. Durant ces longs mois, écrire, c'est sa catharsis. « Quand j'écrivais, je me détachais. J'atteins une forme de sérénité qui me permet d'encaisser les coups. » Ses billets d'humeur diffusés par la messagerie de l'intersyndicale galvanisent les troupes. Sans le vouloir, il devient « Notre écrivain », celui des salariés en colère. « Je préfère le terme de scribe », glisse Dominique Sentis.
Au fil des pages, il évoque tout. Dans son style « personnel », avec un ton « pas emmerdant ». Il ne se censure pas, ou si peu. « Je m'en suis toujours tenu à l'histoire. Même si elle fait grincer des dents. Je ne personnalise pas. Les cons, je les laisse à ce qu'ils sont. »
L'avenir de Petroplus n'est pas encore écrit (lire par ailleurs). Pourtant, le livre de Dominique a un début ET une fin. « Il est écrit pour durer. C'est mon obsession. Je veux qu'on puisse le rouvrir dans dix ans et qu'il parle encore aux lecteurs. » Il garde l'espoir que son fils intègre un jour la raffinerie. « Je serais le plus heureux si une quatrième génération de Sentis entrait ici », lâche-t-il. Ça signifierait surtout que l'usine serait toujours Debout !

Article d'Anthony Quindroit dans Paris Normandie

« Debout ! Au cœur de la lutte des Petroplus », préface de Jean-Luc Mélenchon, aux éditions Cogito ergo sum, 432 pages, 19 €. Renseignements sur editionscogito.fr.
Sur paris-normandie.fr retrouvez les cent premières pages de « Debout ! », ici.
 

mercredi 21 novembre 2012

Dominique Sentis, salarié de Pétroplus, présente son livre à la fête de l'Humanité de Rouen



"Debout au coeur de dix mois de la lutte des Pétroplus". Dominique Sentis travaille depuis 31 ans à la raffinerie de Petit-Couronne. Il revient sur une année de combat pour l'emploi.

Depuis la mise en liquidation judiciaire le 16 octobre dernier de la raffinerie Pétroplus de Petit-Couronne, les salariés attendent toujours de savoir si le tribunal de commerce de Rouen va finalement choisir un repreneur parmi les offres. Cette décision a été reportée au 5 février prochain

Depuis un an, les salariés enchainent les actions pour ne pas se faire oublier. Dominique Sentis se fait le porte-parole de ces mois de lutte dans un ouvrage, qu'il va présenter ce samedi 24 novembre à 18 heures sur le stand des "Amis de l'Humanité". La Fête de l'Humanité de Rouen a lieu les 24 et 25 novembre prochains au parc Expo de Rouen.

Par ailleurs, le comédien Jean-Claude Bourbault fera une lecture des extraits du livre. Puis un débat s'en suivra sur l'avenir des raffineries en France. 




source : http://haute-normandie.france3.fr/2012/11/20/dominique-sentis-salarie-de-petroplus-presente-son-livre-la-fete-de-l-huma-de-rouen-147052.html


sources photos : http://www.paris-normandie.frhttp://les550.com