lundi 14 janvier 2013

Communiqué de presse de l'Intersyndicale Petroplus : audition de la délégation sénatoriale à l'outre mer / SHELL




Petit Couronne le Lundi 14 Janvier 2013

COMMUNIQUE DE PRESSE
Aux sénateurs membres de la délégation à l’outre-mer

L’intersyndicale de la raffinerie de Petit Couronne a pris connaissance de l’audition du PDG de Shell France le mercredi 16 janvier par les membres de la délégation sénatoriale à l’outre-mer.
Nous souhaitons vous alerter des pratiques de Shell en métropole alors que la compagnie Anglo-néerlandaise convoite les ressources des outres-mers.
En effet, après 80 ans d’exploitation de la raffinerie de Petit-Couronne, Shell ne se sent pas concerné par le devenir social et environnemental du site.

CELA EST SCANDALEUX CAR CE N’EST PAS AU CONTRIBUABLE DE PAYER LA DETTE LAISSÉE PAR SHELL.

Cette audition sera l’occasion de demander à Shell leurs dispositions pour répondre à leurs engagements sociaux et environnementaux sur leurs exploitations.
De plus, pour l’heure nous n’avons aucune information sur la tenue de la réunion tripartite (Shell, intersyndicale, Etat) demandée par notre Intersyndicale.

Nous souhaitons que cette réunion soit organisée dans les plus brefs délais afin de faire prendre conscience au groupe Shell des responsabilités lui incombant sur ce dossier.
Ou est le respect du code éthique international que Shell aime à rappeler aux ONG et à qui veut l’entendre ?


Si nous devons mourir ça ne sera pas en silence !!!
Nous ne lâcherons rien !!!
Shell doit être responsable
La reprise du site est et restera notre priorité


L’Intersyndicale de la raffinerie de Petit Couronne

Yvon SCORNET 06.08.18.39.49
Nicolas VINCENT 06.45.49.53.31


vendredi 11 janvier 2013

Petroplus : le point sur la procédure



Les administrateurs judiciaires et la direction de la société PRPC (Petroplus Raffinage Petit-Couronne), en liquidation judiciaire avec poursuite de l’activité jusqu'au 16 janvier 2013, indiquent que le tribunal de commerce de Rouen, dans le cadre de l’audience tenue ce jour, a décidé de prolonger jusqu’au 16 avril 2013 la poursuite d’activité de la société.

Ce nouveau délai de trois mois, qu’il sera juridiquement impossible de prolonger, a vocation à permettre, dans l’hypothèse d’une cession de la société, le transfert des contrats de travail d’une société à l’autre, sachant que le tribunal, dans son jugement du 13 novembre 2012, a fixé au 5 février 2013 la date de dépôt des offres pour une reprise de la raffinerie.

Les administrateurs judiciaires et la direction rappellent leur engagement total à continuer jusqu’à cette date de chercher les voies et moyens d’un redémarrage de la raffinerie, dans le cadre d’une reprise du site.


source : http://www.paris-normandie.fr/

La Raffinerie Petroplus de Petit-Couronne autorisé à prolonger ses activités jusqu'au 16 avril




Le tribunal de commerce de Rouen a autorisé, vendredi 11 janvier, une prolongation de trois mois de la poursuite de l'activité de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, en liquidation judiciaire, a annoncé l'intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC.


Cette autorisation, qui venait à expiration le 16 janvier, a été prolongée jusqu'au 16 avril comme le demandait le procureur de la République avec le soutien de l'intersyndicale, de la direction et des administrateurs judiciaires. "Cette autorisation est la dernière que le tribunal peut légalement décider", a précisé Yvon Scornet, porte-parole de l'intersyndicale devant une centaine de salariés massés devant le tribunal.

"DERNIÈRE LIGNE DROITE"

Ce syndicaliste a appelé les salariés à "se mobiliser" dorénavant dans la perspective du 5 février, date ultime de dépôt des offres de reprise de la raffinerie. Selon lui, trois industriels restent intéressés par l'entreprise : NetOil dont le siège est à Dubaï, l'irakien Jabs Gulf Energy Ltd et l'iranien Tadbir Energy Development Group.

Yvon Scornet a indiqué qu'il fallait "travailler" sur ces trois dossiers ainsi que sur ceux qui pourraient se présenter dans les jours qui viennent. "Mais avant le 5 février il va falloir qu'on choisisse notre cheval parce qu'on arrive dans la dernière ligne droite", a estimé le syndicaliste.

Concernant le dossier iranien, qu'il juge "solide" parce que le candidat a "de l'argent et du pétrole", Yvon Scornet a appelé l'Etat à dire s'il est "faisable ou pas". Le pétrole iranien est en effet soumis à embargo mais, selon le syndicaliste, l'industriel a fait savoir qu'il pouvait s'approvisionner ailleurs, en Irak ou en mer du Nord.




François Hollande, Pétroplus et l’emploi


http://photo.parismatch.com/media/photos2/actu/economie/francois-hollande-a-la-rencontre-des-salaries-de-petroplus-petit-couronne/5278323-1-fre-FR/Francois-Hollande-a-la-rencontre-des-salaries-de-Petroplus-Petit-Couronne.jpg

Un an, jour pour jour, après avoir rencontré les salariés de Pétroplus à Petit Couronne, François Hollande a accepté de recevoir une délégation (à Val-de-Reuil) lors d’une visite à Louviers.
Le symbole est fort en termes de continuité entre le candidat en campagne et le président en exercice. "L'Etat est à leurs côtés", a affirmé François Hollande en souhaitant une solution avec un repreneur pour le 5 février (date fixée par le Tribunal de commerce).
Sur les tee-shirts des salariés présents le 5 janvier est inscrit : « on ne lâche rien ».
Shell doit contribuer
400 à 500 millions sont nécessaires pour la dépollution du site, résultat d’années d’exploitation par Shell puis Pétroplus. Les salariés exigent de Shell de prendre des engagements sur ce point. En dépit de la déclaration de François Hollande pour que Shell « prenne sa part de responsabilité notamment dans la dépollution du site », la compagnie pétrolière continue à faire la sourde oreille.
Le bras de fer continue et la détermination des 470 salariés reste intacte. "On ne va pas mourir en silence", répète Yvon Scornet, porte-parole de l’intersyndicale. Et les initiatives de lutte se poursuivent.
Tout pour l’emploi
L’idée d’une grosse manifestation est dans l’air avec ceux d’Arcelor-Mittal, PSA ou Fralib … La mobilisation, tous ensemble, pour l’emploi est la voie à suivre. Elle peut unifier et contribuer au rapport de forces. Elle peut renvoyer tous les projets de flexibilité et de destruction du droit du travail dans la corbeille des ordinateurs du Medef.
Enfin la mobilisation est le meilleur moyen d’aider le gouvernement dans ses choix et pour qu’il n’écarte aucune solution en cas de défaillance d’un repreneur. Comme dit Edouard Martin de la Cfdt Florange : « Non la nationalisation n’est pas un gros mot ».
Gouverner pour l’emploi ! Tel doit être le cap pour la gauche !
Tous avec les Pétroplus, les Arcelor, les PSA et tous les autres !


jeudi 10 janvier 2013

Guillaume BACHELAY : “Industrie : oui, la puissance publique peut beaucoup”



Tribune parue dans Libération



Dans les territoires, les fermetures d’usines et les suppressions d’emplois industriels sont la traduction la plus concrète, la plus violente aussi, de la crise. Elles révèlent un monde dont l’Europe n’est plus le coeur. Localisation des sites de production, des centres de recherche, des sièges sociaux, choix d’investissements, règles fiscales, coût du travail – des décisions majeures sont dictées loin de nous alors même qu’elles concernent, ici, des millions de vies.


Le lien entre économie de marché et démocratie se délite : les lieux de pouvoir sont-ils encore des lieux de puissance ? En France, cette interpellation trouve une résonance particulière puisque voilà trois siècles et demi que l’Etat structure les grands axes de l’économie, des manufactures royales au programme nucléaire.


Qui dit doctrine, dit stratégie. Car si le politique peut beaucoup, encore faut-il dire ce qu’il est possible de faire, comment s’y prendre et pour quoi produire.


C’est en étant offensifs, avant tout, que nous sortirons notre appareil productif du trou noir du milieu de gamme. C’est – notamment – l’objectif du crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) voulu par le Gouvernement et de la Banque publique d’investissement (BPI) récemment votée par le Parlement. Leurs effets conjugués doivent favoriser l’embauche, l’investissement, l’export, en même temps que le soutien aux PME en croissance, aux entreprises de taille intermédiaire, aux jeunes entreprises innovantes.


A l’échelon national comme au plan régional, l’investissement est mobilisé pour organiser les filières industrielles d’avenir : énergies, éco-matériaux, santé et sciences du vivant, agroalimentaire, réseaux de transports et numériques. A l’horizon 2020 – celui qu’a fixé le chef de l’Etat le 31 décembre dernier –, la France peut redevenir la grande nation industrielle qu’elle n’aurait jamais cessé d’être si, pendant dix ans, la fiscalité et l’épargne n’avaient pas été orientées vers la rente, la finance et la spéculation immobilière. Encore faut-il, d’ici là, avoir renforcé la place des salariés dans les instances de décision des entreprises, accompagné les entreprises, grandes et petites, exposées à l”hyper-concurrence internationale, recueilli les fruits du pacte de croissance européen, du déploiement du très haut débit dans les territoires et de notre diplomatie désormais plus économique.


Pour être efficace, la stratégie doit aussi être défensive. Il y a le court terme et la trésorerie courante des PME pour laquelle le Gouvernement a débloqué 500 millions d’euros. Il doit maintenant raccourcir les délais de paiement pratiqués par les grands groupes donneurs d’ordre.


Et puis il y a les usines menacées de disparaître. Des outils existent, tels la médiation du crédit aux entreprises, le Comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI) ou encore le médiateur de la sous-traitance : peu connus, ils évitent bien des fermetures de sites.


Le thème de la nationalisation a récemment resurgi dans le débat public. Il faut être au clair sur les situations et les conditions qui légitimeraient un tel recours : que le secteur d’activité soit stratégique pour la nation tout entière, que le soutien public soit fléché vers l’innovation technologique et écologique, que l’Etat nomme des représentants compétents et présents au conseil d’administration, que sa prise participation soit transitoire – le temps de « faire la soudure » avec un repreneur privé identifié, viable et durable, comme s’y emploie le Conseil général de l’Eure avec la papeterie M-Real.


Dans son match contre le capitalisme financier, la puissance publique doit en réalité combler trois trous dans sa raquette.


1) Faisons en sorte qu’un groupe qui veut fermer un site soit obligé d’examiner les offres de reprises qui lui sont soumises et de le céder si l’une d’elles est validée par le Tribunal de commerce et par les instances représentatives du personnel. Cette proposition de loi socialiste a été rejetée en février 2012 par la droite, alors majoritaire à l’Assemblée nationale. Un an plus tard, si les partenaires sociaux ne la retiennent pas à l’issue de leur négociation, il faudra l’inscrire à l’ordre du jour du Parlement.


2) Protégeons mieux contre les multinationales qui se désengagent d’activités qu’elles estiment « non rentables » au profit de repreneurs trop fragiles pour garantir l’avenir de la production et assumer dans la durée leur responsabilité sociale et environnementale. Ces opérations dites de « carve out » ou de « spin off » sont hélas monnaie courante – la cession par Shell de ses raffineries à Petroplus en 2008 l ‘illustre. Une avancée réelle consisterait à vérifier la solvabilité du repreneur potentiel et à renforcer le droit du comité d’entreprise à l’information et la consultation. Là aussi, le législateur peut agir.


3) Préservons la maîtrise nationale sur le capital d’entreprises-clés pour peser sur les choix en matière de localisation d’activités et d’emploi. Les pistes ne manquent pas : abaisser le seuil d’obligation de lancer une OPA de 30% à 20% comme l’a préconisé le rapport Gallois ; autoriser la BPI à prendre des participations majoritaires temporaires pour protéger nos fleurons face aux prédateurs ; permettre à l’Etat d’opposer un droit de veto en cas de montée au capital d’un investisseur non désiré.


Bien sûr, la régulation doit être mondiale et l’Europe, pour retrouver la croissance, doit rompre avec la gestion technocratique de sa monnaie, sa politique dogmatique de la concurrence, sa stratégie commerciale naïve et son refus d’harmoniser les fiscalités. Reste que la puissance publique nationale dispose de réelles marges de manœuvre. L’intérêt des salariés, des entrepreneurs et des élus locaux est de s’unir autour d’une doctrine productive. Loin des slogans et des mots-valises. Contre le fatalisme des libéraux et le populisme des extrêmes.


Guillaume BACHELAY
Député de Seine-Maritime

lundi 7 janvier 2013

Petroplus : "Shell ne se sent pas concerné par l'avenir social et environnemental du site"





L'intersyndicale de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne a affirmé le 7 janvier 2013 que la direction française de l'ancien propriétaire, le groupe pétrolier Shell, ne se sentait "pas concernée" par le sort des salariés de ce site menacé de fermeture.
A l'issue d'une rencontre au siège du groupe à Colombes (Hauts-de-Seine), les représentants des salariés se sont déclarés "très déçus".
"Shell ne se sent pas concerné par le devenir social et environnemental du site qu'il a laissé après 80 ans d'exploitation", a déclaré Nicolas Vincent, un des porte-parole de l'intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC.
"Le seul côté positif de cette réunion, c'est que Shell accepterait de discuter avec un repreneur potentiel", a-t-il ajouté.

Une dette de 500 millions d'euros

La raffinerie, qui emploie 470 salariés, a déposé son bilan en janvier 2012 à la suite de la faillite de sa maison mère suisse et a été placée en liquidation judiciaire le 16 octobre. Le tribunal de commerce de Rouen a toutefois laissé jusqu'au 5 février aux industriels intéressés pour déposer une offre de reprise.
Pour l'avocat des salariés, Me Jean-Marie Valentin, "le sort de la raffinerie était prévisible, mais n'a pas été prévu par Shell".
Les syndicalistes reprochent au géant pétrolier anglo-néerlandais d'avoir laissé une dette environnementale et sociale de 500 millions d'euros lors de la vente du site à Petroplus en 2008.

"80 ans de pollution"

"On ne peut pas demander à un repreneur potentiel de reprendre à son compte 80 ans de pollution", a expliqué Nicolas Vincent, qui précise que, selon la législation, le financement de la dépollution du site incombe au dernier exploitant.
"Aujourd'hui, nous voulons que Shell contribue à faciliter la reprise du site en s'engageant par exemple sur des volumes de commandes", a-t-il ajouté.
Le président François Hollande, qui a rencontré l'intersyndicale de la raffinerie samedi à Louviers (Eure), avait déclaré que Shell devait prendre sa part "de responsabilité", notamment dans "la dépollution" du site.


samedi 5 janvier 2013

Pour François Hollande, l'Etat est "aux côtés" des salariés de Petroplus



"Nous avons le devoir de tout faire pour chercher un repreneur dans les meilleures conditions", a déclaré François Hollande à Val-de-Reuil.


François Hollande a assuré que l'Etat était aux côtés des salariés de Petroplus et s'efforçait de trouver un repreneur pour la raffinerie de Petite-Couronne, samedi 5 janvier à l'occasion d'une rencontre avec une délégation syndicale du site à Val-de-Reuil (Eure).
"Nous avons le devoir de tout faire pour chercher un repreneur dans les meilleures conditions", a déclaré le chef de l'Etat à la presse en arrivant à la mairie du Val-de-Reuil, où la rencontre avec une délégation de l'intersyndicale a démarré vers 9h30.
A l'extérieur il était attendu par une cinquantaine de salariés brandissant notamment des banderoles "Non à la mort du raffinage" et arborant des tee-shirts "On ne lâche rien".

Pas de "promesse définitive"

 

"L'Etat est à leurs côtés", a poursuivi François Hollande, "même si je ne peux rien leur faire comme promesse définitive, ça dépendra beaucoup de l'existence et de la force du repreneur".
"Ca fait plus d'un an qu'on se bat pour nos emplois, pas pour avoir de meilleures conditions de licenciement. On ne va pas mourir en silence", a déclaré de son côté Yvon Scornet, porte-parole de l'intersyndicale, s'adressant aux journalistes.
Ce dernier demande "une prolongation de trois mois" de la date de dépôt des offres fixée au 5 février "pour bien étudier les solutions de reprises".
François Hollande a, lui, souhaité qu'à cette date du 5 février "on ait une solution".

 

"Où est l'Etat, où est le président de la République?"

 

La raffinerie, qui emploie 470 salariés, a déposé son bilan le 24 janvier 2012 et a été placée en liquidation judiciaire le 16 octobre dernier. Le tribunal de commerce de Rouen a toutefois laissé jusqu'au 5 février aux industriels intéressés pour déposer une offre de reprise.

Lors de sa première visite il y a un an, François Hollande, alors candidat à l'élection présidentielle, avait appelé l'Etat à prendre ses responsabilités en se mettant en quête d'un repreneur si Petroplus devait s'avérer défaillant. "Où est l'Etat, où est le gouvernement, où est le président de la République?" avait-il notamment déclaré.



source : http://tempsreel.nouvelobs.com

 

vendredi 4 janvier 2013

Les Petroplus ne lâchent rien

Yvon Scornet, le 3/01/12, à Petroplus. Déjà un an de lutte… (photo S. Peron)


Les salariés de la raffinerie manifesteront samedi à Louviers pour la venue du président de la République.


«La santé pour nous, c'est l'action partout ! » A l'heure des traditionnels vœux de début d'année, les Petroplus organisaient hier une assemblée générale devant leur raffinerie à vendre. L'occasion pour les représentants du personnel de faire le point sur les actions avant la date butoir du 5 février : l'ultime rendez-vous devant le tribunal de commerce de Rouen pour connaître le nom d'un éventuel repreneur. « D'ici là, nous serons vivants ou morts. Ce n'est pas le moment de baisser les bras ! » martèle au micro Yvon Scornet, porte-parole de l'intersyndicale. « Nous nous battons, non pas pour avoir un peu d'argent pour partir, mais pour l'avenir industriel de la France, son indépendance énergétique. Le 5 février, nous attendons une décision de cession. Il y a encore des ouvertures, même si c'est difficile. Il faut faire taire les oiseaux de mauvais augures… »

Manif à Louviers
Samedi, ce message sera adressé au président de la République François Hollande qui vient à Louviers visiter l'exposition Pierre Mendès-France. « Cela fera un an jour pour jour que le candidat Hollande est venu nous voir à Petroplus. C'est le président qui a le pouvoir de faire nous avait-il dit ! Alors que fait-il ? », se demande Yvon Scornet. Une demande d'audience a été formulée, mais aucune réponse n'est parvenue de l'Elysée.
Lundi, c'est à nouveau au siège de Shell, en région parisienne, qu'une délégation de l'intersyndicale se rendra. « Il faut mettre la pression sur Shell, rappeler sa responsabilité historique. La dépollution du site, c'est 500 millions d'euros. Soit 14 euros par Français ! Shell ne peut pas s'en sortir sans rien, ce n'est pas possible », lance le porte-parole de l'intersydicale qui va s'adresser à l'ensemble de la classe politique - « sauf l'extrême droite » - pour sensibiliser les élus à l'épineuse question de la dépollution en cas d'arrêt définitif des installations de raffinage.

Enfin, vendredi 11 janvier, un nouveau rendez-vous est demandé au tribunal de commerce de Rouen. « Nous voulons une prolongation de trois mois, et pas jusqu'au 5 février… C'est pour cela que nous demandons aussi à être reçus rapidement à Matignon… » Les Petroplus sont persuadés de « pouvoir avancer » sur le dossier présenté par l'Iran pour le rachat de la raffinerie. Ils prévoient par ailleurs d'autres actions dans la région et annoncent la visite prochaine de Jean-Luc Mélenchon (Front de Gauche) et de Pierre Laurent (PCF). Une grosse manifestation de « convergence des luttes » est également en préparation ce mois-ci avec les ouvriers en lutte de Mittal, PSA ou Fralib…

Article de Alain Lemarchand
 

François Hollande rencontrera l'Intersyndicale de Petroplus à Val-de-Reuil lors de son déplacement à Louviers le 5 janvier 2013



Dans un communiqué du 2 janvier 2013, l'Intersyndicale de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne avait demandé à être reçue par François Hollande, samedi 5 janvier lors de sa visite à Louviers (Eure). 

L'Elysée a répondu favorablement à cette demande. Le Président de la République rencontrera donc les Petroplus, un an jour pour jour après sa dernière visite sur le site de Petit-Couronne alors qu'il était candidat à la présidentielle.


Lors de sa première visite il y a un an, François Hollande avait appelé l'Etat à prendre ses responsabilités en se mettant en quête d'un repreneur si Petroplus devait s'avérer défaillant. "Où est l'Etat, où est le gouvernement, où est le président de la République?" avait-il notamment déclaré.
Le Président de la République rencontrera les salariés de la raffinerie à la mairie de Val-de-Reuil, en présence du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg



source : http://www.76actu.fr

jeudi 3 janvier 2013

COMMUNIQUE DE PRESSE de l'Intersyndicale de la Raffinerie de Petroplus : 5/01 Un an après…




Petit Couronne le Mercredi 2 Janvier 2013

COMMUNIQUE DE PRESSE
5/01 Un an après…

Ayant pris connaissance de la venue du Président de la République Française le samedi 5 janvier 2013 pour l’exposition Pierre Mendes France à Louviers, l’intersyndicale de la raffinerie de Petit Couronne souhaite profiter de la proximité de cette visite pour demander un entretien avec le Président de la République.

Il faut savoir que cela fera un an jour pour jour que le Président de la République est venu rendre visite aux salariés de Petit Couronne.
Le futur Président de la République se posait la question sur les actions mises en place pour sauver les emplois à Petit Couronne par le gouvernement de l’époque. Nous nous permettons donc de lui poser également cette question.

Il est impératif qu’une solution soit trouvée dans les plus brefs délais sachant que la prochaine échéance est fixée au 5/02.
Cela fait plus d’un an que les salariés et leur famille sont dans l’incertitude.

Nous souhaitons donc que le Président de la République prenne toutes ses responsabilités et nous reçoive le 5/01 lors de sa venue en Haute –Normandie et à cette occasion l’intersyndicale remettra les lettres de vœux des salariés de la raffinerie de Petit Couronne qui lui sont adressées.

Cela montrera l’attachement du Président de la République au raffinage en France et à la poursuite d’activité du site de Petit-Couronne.


Si nous devons mourir ça ne sera pas en silence !!!
Nous ne lâcherons rien !!!
Shell doit être responsable
La reprise du site est et restera notre priorité


L’Intersyndicale de la raffinerie de Petit Couronne


mercredi 2 janvier 2013

L'intersyndicale de Petroplus veut rencontrer François Hollande le 5 janvier à Louviers



L'intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne près de Rouen, a demandé mercredi 2 janvier 2013 à rencontrer samedi 5 janvier le président de la République François Hollande lors d'un déplacement prévu par ce dernier à Louviers dans l'Eure.

"Cela montrera l'attachement du Président de la République au raffinage en France et à la poursuite dactivité du site de Petit-Couronne", a affirmé l'intersyndicale dans un communiqué. 

Les syndicalistes rappellent que cela fera un an jour pour jour que François Hollande s'est rendu sur le site, le 5 janvier 2012, alors que l'entreprise se préparait à déposer son bilan, après la faillite de sa maison-mère suisse. Le futur Président de la République se posait la question sur les actions mises en place pour sauver les emplois à Petit-Couronne par le gouvernement de l'époque. Nous nous permettons donc de lui poser également cette question, a précisé l'intersyndicale.

Lors de ce déplacement, François Hollande avait appelé l'Etat à prendre ses responsabilités en se mettant en quête d'un repreneur si Petroplus devait s'avérer défaillant. "Où est l'Etat, où est le gouvernement, où est le président de la République ?", avait-il notamment déclaré.



sources : http://www.lefigaro.fr - http://www.paris-normandie.fr (photo)