vendredi 11 janvier 2013

François Hollande, Pétroplus et l’emploi


http://photo.parismatch.com/media/photos2/actu/economie/francois-hollande-a-la-rencontre-des-salaries-de-petroplus-petit-couronne/5278323-1-fre-FR/Francois-Hollande-a-la-rencontre-des-salaries-de-Petroplus-Petit-Couronne.jpg

Un an, jour pour jour, après avoir rencontré les salariés de Pétroplus à Petit Couronne, François Hollande a accepté de recevoir une délégation (à Val-de-Reuil) lors d’une visite à Louviers.
Le symbole est fort en termes de continuité entre le candidat en campagne et le président en exercice. "L'Etat est à leurs côtés", a affirmé François Hollande en souhaitant une solution avec un repreneur pour le 5 février (date fixée par le Tribunal de commerce).
Sur les tee-shirts des salariés présents le 5 janvier est inscrit : « on ne lâche rien ».
Shell doit contribuer
400 à 500 millions sont nécessaires pour la dépollution du site, résultat d’années d’exploitation par Shell puis Pétroplus. Les salariés exigent de Shell de prendre des engagements sur ce point. En dépit de la déclaration de François Hollande pour que Shell « prenne sa part de responsabilité notamment dans la dépollution du site », la compagnie pétrolière continue à faire la sourde oreille.
Le bras de fer continue et la détermination des 470 salariés reste intacte. "On ne va pas mourir en silence", répète Yvon Scornet, porte-parole de l’intersyndicale. Et les initiatives de lutte se poursuivent.
Tout pour l’emploi
L’idée d’une grosse manifestation est dans l’air avec ceux d’Arcelor-Mittal, PSA ou Fralib … La mobilisation, tous ensemble, pour l’emploi est la voie à suivre. Elle peut unifier et contribuer au rapport de forces. Elle peut renvoyer tous les projets de flexibilité et de destruction du droit du travail dans la corbeille des ordinateurs du Medef.
Enfin la mobilisation est le meilleur moyen d’aider le gouvernement dans ses choix et pour qu’il n’écarte aucune solution en cas de défaillance d’un repreneur. Comme dit Edouard Martin de la Cfdt Florange : « Non la nationalisation n’est pas un gros mot ».
Gouverner pour l’emploi ! Tel doit être le cap pour la gauche !
Tous avec les Pétroplus, les Arcelor, les PSA et tous les autres !


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