samedi 5 janvier 2013

Pour François Hollande, l'Etat est "aux côtés" des salariés de Petroplus



"Nous avons le devoir de tout faire pour chercher un repreneur dans les meilleures conditions", a déclaré François Hollande à Val-de-Reuil.


François Hollande a assuré que l'Etat était aux côtés des salariés de Petroplus et s'efforçait de trouver un repreneur pour la raffinerie de Petite-Couronne, samedi 5 janvier à l'occasion d'une rencontre avec une délégation syndicale du site à Val-de-Reuil (Eure).
"Nous avons le devoir de tout faire pour chercher un repreneur dans les meilleures conditions", a déclaré le chef de l'Etat à la presse en arrivant à la mairie du Val-de-Reuil, où la rencontre avec une délégation de l'intersyndicale a démarré vers 9h30.
A l'extérieur il était attendu par une cinquantaine de salariés brandissant notamment des banderoles "Non à la mort du raffinage" et arborant des tee-shirts "On ne lâche rien".

Pas de "promesse définitive"

 

"L'Etat est à leurs côtés", a poursuivi François Hollande, "même si je ne peux rien leur faire comme promesse définitive, ça dépendra beaucoup de l'existence et de la force du repreneur".
"Ca fait plus d'un an qu'on se bat pour nos emplois, pas pour avoir de meilleures conditions de licenciement. On ne va pas mourir en silence", a déclaré de son côté Yvon Scornet, porte-parole de l'intersyndicale, s'adressant aux journalistes.
Ce dernier demande "une prolongation de trois mois" de la date de dépôt des offres fixée au 5 février "pour bien étudier les solutions de reprises".
François Hollande a, lui, souhaité qu'à cette date du 5 février "on ait une solution".

 

"Où est l'Etat, où est le président de la République?"

 

La raffinerie, qui emploie 470 salariés, a déposé son bilan le 24 janvier 2012 et a été placée en liquidation judiciaire le 16 octobre dernier. Le tribunal de commerce de Rouen a toutefois laissé jusqu'au 5 février aux industriels intéressés pour déposer une offre de reprise.

Lors de sa première visite il y a un an, François Hollande, alors candidat à l'élection présidentielle, avait appelé l'Etat à prendre ses responsabilités en se mettant en quête d'un repreneur si Petroplus devait s'avérer défaillant. "Où est l'Etat, où est le gouvernement, où est le président de la République?" avait-il notamment déclaré.



source : http://tempsreel.nouvelobs.com

 

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