samedi 9 février 2013

Petroplus : Yvon Scornet croit encore à la reprise de la raffinerie


Invité en direct du journal télévisé 19|20 de France 3 Haute-Normandie du mercredi 6 février, Yvon Scornet, a commenté l’annonce de non recevabilité des dossiers de reprises de Pétroplus. 

Pour le porte parole de l’intersyndicale des salariés, "les dossiers déposés hier étaient solides, il fallait  juste encore un peu de temps"pour les finaliser mais le tribunal a refusé restant sur la date du 5 février. 

Pour Yvon Scornet la seule date butoir  "c’est le 16 avril, et il n’y aura pas d’après 16 avril". Les premiers licenciements peuvent arriver à la mi-mars et "il faut arrêter cette tuerie, cette boucherie…"


Selon lui, ce n’est pas possible que tout  s’écroule sur 5 dossiers car  "il y a encore des dossiers solides à étudier, et même peut être d’autres à venir".



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jeudi 7 février 2013

Continuer jusqu’à la victoire #Petroplus


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Lundi 4 février, il y avait un doute sur des offres de reprise mais la volonté était là. L’Etat réaffirmait son engagement pour une participation financière minoritaire via le FSI. Guillaume Bachelay, député de la circonscription, insistait devant les salariés en déclarant que « minoritaire, ça allait jusqu’à 49,99 % ».
 
Et mardi soir, une première manche était gagnée : il y avait 5 offres dont 2 déclarées sérieuses par Bercy !
 
Nouveau coup de théâtre avec le refus des administrateurs de demander une audience au tribunal de commerce.
Raison principale : des administrateurs qui appliquent la loi au pied de la lettre, parce qu’il manque des documents au dossier … Pour eux, une demande d’audience ne peut avoir lieu que si un dossier est complet.
 
Désormais, les candidats repreneurs peuvent déposer un dossier directement au greffe du Tribunal et demander une audience de cession.
C’est désormais l’enjeu ! Coordonner, faire accélérer tout le monde pour déboucher sur le projet industriel le plus simple à compléter et le plus solide pour l’avenir.
 
C’est une nouvelle étape et il faut continuer le combat vers la victoire.
 
Debout. Les Pétroplus le sont.

On a voulu les tuer trop de fois pour que cela les affecte.
Debouts ils sont, debout nous devons être avec eux. Avec la solidarité, avec l’unité entre syndicalistes, salariés, élus on peut, on doit réussir.
 
Des repreneurs sérieux, un financement public, c’est le schéma d’une nationalisation temporaire si c’est nécessaire. On n’en est pas là mais aucune hypothèse ne doit être écartée.





Petroplus : Arnaud Montebourg "le gouvernement soutient l'offre égyptienne"



Le gouvernement soutient l'offre de reprise "de bonne qualité" présentée par un groupe égyptien pour la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, en Seine-Maritime, et va l'aider à la parachever, a affirmé le 7 février 2013, le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg.

"Nous avons eu la chance d'accueillir une offre un peu surprise mais qui, pour nous, est de bonne qualité, d'un groupe égyptien qui a pignon sur rue, disposant de liquidités et de pétrole", a déclaré le ministre sur la chaîne Public Sénat, ajoutant peu après que "le gouvernement a décidé de s'engager derrière" cette offre.





Le coup de gueule de Nicolas Vincent #Petroplus



« Taper sur le gouvernement, c'est se tromper de cible », déclare Nicolas Vincent, numéro deux de l'Intersyndicale de la raffinerie Petroplus. Il appelle à l'apaisement général.


Sur son compte Twitter, Nicolas Vincent, numéro deux de l’Intersyndicale de la raffinerie Petroplus déclarait jeudi 7 février :




En ligne de mire, des propos associant le déclenchement du plan social à la raffinerie Petroplus, avec un manque de mobilisation de la part de l’État, qui n’en aurait pas fait assez pour aider les salariés de la raffinerie et qui aurait au contraire trop joué sur la communication, Arnaud Montebourg ayant annoncé mardi 5 février, jour de remise des offres, que deux dossiers étaient « sérieux et crédibles ». Pour certains salariés, dont les propos ont été relayés dans les médias, le gouvernement leur aurait donné de faux espoirs et se serait moqué d’eux.


3 rendez-vous à l’Élysée, 12 à Matignon, 10 à Bercy


Contacté par 76actu, Nicolas Vincent prône l’apaisement :

« C’est scandaleux de taper sur Arnaud Montebourg et le gouvernement. Si on y réfléchit, ce sont les administrateurs judiciaires qui ont pris la responsabilité de ne pas présenter les offres de reprise. Le gouvernement, lui, jugeait deux de ces offres sérieuses et crédibles mais une offre, ça se construit. Nous avons encore beaucoup de travail et le gouvernement va travailler avec les repreneurs potentiels jusqu’à la dernière minute de la dernière heure. On ne peut pas leur taper dessus parce qu’ils sont extrêmement mobilisés ».

Pour le représentant syndical, c’est justement la mobilisation et le volontarisme du gouvernement qui vont permettre la présentation d’une offre de reprise dans les délais impartis. « Ils sont à nos côtés depuis le début : nous avons obtenu trois rendez-vous à l’Élysée, 12 à Matignon et 10 à Bercy ».
Si le syndicaliste comprend l’énervement et la déception des 470 salariés, aujourd’hui menacés de licenciement, il souhaite l’apaisement : «Nous ne pouvons pas travailler dans un climat aussi sanguinaire, pour continuer à travailler, il ne faut absolument pas que ça parte dans tous les sens. »

En contact permanent avec le conseiller d’Arnaud Montebourg


Aujourd’hui, l’offre doit être finalisée et Nicolas Vincent assure qu’aucune des offres présentées aux administrateurs judiciaires le 5 février dernier ne sera négligée. « Ce serait irresponsable ! », dit-il. Concrètement, les représentants syndicaux de la raffinerie Petroplus sont aujourd’hui en contact permanent avec le conseiller spécial d’Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif. « Des réunions sont même prévues le vendredi soir et le week-end, tout le monde travaille d’arrache pied », explique Nicolas Vincent.


Il reste maintenant deux options pour la raffinerie : la reprise ou la fermeture. Les repreneurs ont jusqu’au 16 avril pour peaufiner leurs offres. Une date qui n’a pas été choisie au hasard. Il s’agit de la date butoir fixée depuis le placement en liquidation judiciaire de la raffinerie le 16 octobre 2012 ; celle à partir de laquelle l’entreprise sera « morte » juridiquement. Et parce qu’il est impossible de ne pas envisager la fermeture, les représentants syndicaux sont d’ores et déjà contraints de réfléchir à un PSE (plan de sauvegarde de l’emploi).

« Ce que nous voulons, c’est la reprise bien entendu, insiste Nicolas Vincent. Nous mettons tout en place pour qu’elle soit possible mais il est également de notre responsabilité de préparer ce PSE, afin que les 470 salariés soient servis de leur droit ». Autrement dit, qu’ils soient protégés au maximum en cas de fermeture : par un accompagnement, par des mesures de reclassement ou par des compensations financières notamment.

Nicolas Vincent et ses collègues vont donc devoir travailler sur les deux tableaux, ce jusqu’au 16 avril. « Ce sont des journées de 20 heures qui s’annoncent, comme ces derniers jours. Et de conclure :  en tant que représentant syndical, j’ai toujours confiance dans le gouvernement. »





source : http://www.76actu.fr

mardi 5 février 2013

L'attente après le dépôt des 5 offres de reprise #Petroplus


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Cinq candidats se sont manifestés ce 5 février 2013 pour reprendre la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne menacée de liquidation, dont un groupe égyptien qui n’avait pas auparavant manifesté son intérêt pour le site rouennais.
Selon Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif, deux de ces offres «paraissent sérieuses et financées».
Le représentant du groupe égyptien en France, Michel Billard de la Motte, a assuré à l’AFP avoir déposé «un plan de reprise complet de la raffinerie de Petit-Couronne», qui prévoit «la reprise de la totalité du personnel», sauf une soixantaine de salariés qui veulent prendre leur retraite.
La CGT a indiqué auparavant qu’au moins trois offres avaient été déposées, précisant qu’elles émanaient, outre Istithmaraat, du groupe NetOil basé à Dubaï et contrôlé par l’homme d’affaires libano-américain Roger Tamraz, et du groupe libyen Murzuk basé dans la ville du même nom dans le sud de la Libye.
 Interrogé sur Canal+ dans "Le Grand Journal", le porte-parole de l’intersyndicale, Yvon Scornet (CGT), a précisé que ces trois offres prévoyaient «en gros» la reprise de l’ensemble du personnel, il a mis en avant qu'«hier on voulait nous mettre à mort, aujourd’hui nous sommes contents, on va pouvoir travailler sur des dossiers qui vont permettre une cession et de ne pas être ce domino qui va entraîner encore d’autres dominos derrière».
Interrogé sur France 3 Haute Normandie, un autre représentant de la CGT, Nicolas Vincent, a rapporté que le gouvernement jugeait l’offre égyptienne «sérieuse» et était prêt à engager le Fonds stratégique d’investissement (FSI) dans la reprise de Petroplus.
Sans les offres présentées ce 5 février 2013, une liquidation du site paraissait inéluctable.
Le contenu des offres seront exposé aux 470 salariés demain (6/02/13), lors d’un comité d’entreprise à partir de 14H30, selon la CGT. 
A suivre.


lundi 4 février 2013

Petroplus : Communiqué d'Yvon Scornet à la veille de la date limite de dépôt des offres de reprises



A tous nos amis politiques, syndicaux, voisins, salariés, retraités…
A l’ensemble des journalistes,
 
Notre site de Petit-Couronne vit ses dernières heures d’attente avant la date limite de dépôt des offres de reprises (demain 5 Février 17H00)
 
Ce week-end encore, beaucoup de choses ont changé dans le contenu de ces offres et ce qui sera déposé demain n’aura peut-être plus grand chose à voir avec les dossiers qui étaient présents le mois dernier.
 
Le Gouvernement parle de priorité faite à l’emploi et bien, nous le prenons au mot.
 
Nous avons obtenu un rendez-vous ce soir à Matignon, avec les équipes des différents ministères concernés.
 
Le Gouvernement a tout fait pour écarter toute offre de la part d’une société iranienne, alors que cette offre non seulement n’était pas contraire à l’embargo mais était une réponse aussi à d’autres sociétés françaises mises en difficulté actuellement. Il faudra que l’on nous explique pourquoi des sociétés américaines trouvent le moyen de contourner l’embargo, que des pays comme la Corée du Sud ont une dérogation, ce qui permet d’ailleurs à la filiale coréenne de TOTAL d’acheter du pétrole iranien, et que nous, nous devrions accepter de fermer nos usines pour faire plaisir aux américains.
 
Maintenant, que le Gouvernement fasse en sorte que dans les offres déposées, une puisse obtenir la cession. Le 5 janvier, lors de notre entretien avec le Président de la République, à Val de Reuil, celui-ci a parlé de possible intervention « minoritaire » des fonds d’investissements. Et bien, si cela doit permettre de boucler un dossier, que cela soit fait.
 
Nous avons rendez-vous ce soir à 19H00 à Matignon au 58 rue de Varenne
Nous ferons une conférence de presse à la sortie
 
Demain, mardi, date limite de dépôt des offres, nous appelons à un grand rassemblement devant la raffinerie avec barbecue et prise de parole à partir de 12H00
Passez le mot autour de vous, nous invitons les responsables politiques et syndicaux à être présents. La parole sera donnée à la tribune à chaque délégation.
IL faut que la presse soit présente en nombre, que les politiques et syndicalistes viennent avec leurs couleurs
 
Faisons de cette dernière étape, la marche ultime vers la victoire.
 
Si demain, une solution n’est pas trouvée, les salariés de Petroplus parleront d’un autre ton
 
Faites passer le message autour de vous
 
Fraternellement
 
Pour l’Intersyndicale
Yvon SCORNET





Le PS de Seine-Maritime appelle au rassemblement avec les salariés de Petroplus le 5 février 2013

PS Seine-Maritime, Rouen le 4  février 2013 



Le PS de Seine-Maritime appelle au rassemblement avec les salariés de Pétroplus, mardi 5 février à 12h, sur le parvis de la raffinerie, à Petit-Couronne.

Cette date est celle que la justice a fixée pour le dépôt des offres de reprise. Il s’agit d’une étape cruciale vers le dénouement du processus judiciaire, dont l’issue sera la décision du Tribunal de commerce d’autoriser ou non la reprise, en précisant par qui. Depuis près d’un an et demi, les militants et élus socialistes de Seine-Maritime accompagnent les salariés de Pétroplus dans leur combat pour la survie de l’outil de production et des emplois qui y sont associés, les leurs mais aussi tous ceux que l’activité induit dans la commune et au-delà. Par leur présence systématique aux rassemblements initiés par l’intersyndicale, les militants socialistes ont contribué à montrer l’attachement des Seinomarins à l’avenir de ce site, où se joue en partie celui de la filière.

Ils étaient encore nombreux, samedi dernier, au siège départemental du PS, pour la présentation de l’ouvrage Debout relatant la lutte « des Pétroplus ». Par leur travail aux côtés des acteurs de cette lutte, les élus socialistes, emmenés par Dominique Randon, maire de Petit-Couronne, et Guillaume Bachelay, député de la circonscription, ont contribué aux succès déjà enregistrés : redémarrage à l’été 2012, « loi Pétroplus » réservant l’utilisation des stocks à des fins productives, débat européen sur les importations de produits raffinés, valorisation du rôle des syndicats, proposition de loi sur la cession des sites rentables….

Depuis son installation, le nouveau gouvernement a uvré à lever tous les obstacles administratifs à la reprise. C’est aujourd’hui acquis. Il appartient désormais aux entreprises intéressées de démontrer leur capacité à assumer durablement l’ensemble des obligations auxquelles le dépôt d’une offre les engagera. Au-delà, le PS et ses élus considèrent que Shell doit enfin prendre ses responsabilités, en apportant son appui aux efforts de tous. Il n’est pas acceptable que Shell ait exploité ce site pendant des décennies, avant de le céder à Pétroplus sans garantie industrielle, mais s’exonère à présent de toute contribution.

Ce combat durera sans doute au-delà du processus judiciaire. Il sera mené avec la même détermination.



vendredi 1 février 2013

L'intersyndicale de Petroplus appelle à un grand rassemblement le 5 Février 2013




Mardi 5 février 2013 : dernier délai de dépôt des offres de reprise pour la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne.

A cette occasion, l'intersyndicale appelle à un grand rassemblement devant la raffinerie de Petit Couronne.

Le rendez-vous est fixé à 12h avec pour seul mot d'ordre : "On ne lâche rien".

Par ailleurs, les salariés ont obtenu un rendez-vous à Matignon, lundi 4 février, à 19h.